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9 juillet 2010 5 09 /07 /juillet /2010 18:27

fiona-le-poulpe.jpgDepuis une semaine, les médias nous accablent avec un céphalopode allemand qui, tenez-vous bien, aurait le don de prédire le nom du vainqueur des rencontres disputées par l'Allemagne pendant la Coupe du monde. J'ai bien ri en assistant à l'affligeante scène.


Bien loin de prendre un papier, un stylo, et d'écrire convenablement (en caractères gothiques) le nom de l'heureux élu, notre paresseux poulpoïde se contente de bouffer le contenu d'une des deux boîtes de nourriture posée devant lui. Ridicule.


Néanmoins, on put admirer le niveau de réussite de l'animal dans l'exercice (100%), malgré une expertise un peu plus faiblarde que celle de Christian Jeanpierre. En outre, on se demande à quoi peuvent bien servir neuf cerveaux dans l'élaboration d'un pronostic sportif. Nos radios et télé françaises nous le prouvent chaque jour...


Suite à la découverte de l'existence d'un autre poulpe - féminin, cette fois-ci - dans un aquarium d'Amsterdam qui donne, quant à lui,  les Pays-bas victorieux, je décidais de prendre mon courage à deux mains, et de mettre mon cartesianisme de côté le temps d'une vidéo.



FIONA LE CHIEN-LOUTRE (10 secondes au 50m brasse coulée) : ESPAGNE ou PAYS BAS ?





Bien qu'elle soit portugaise, et fan de chorizo, Fiona n'en reste pas moins un témoin objectif et impartial du monde du football. Pour preuve, ses refus systématiques de regarder la Ligue des Champions en ma compagnie, et ses grognements intempestifs à la vision de Cristiano Ronaldo


Le chien est-il l'avenir du poulpe ? Même Jean Ferrat n'a pas eu le courage politique de se pencher sur la question...


Qui sera le plus proche ? Paul le rigoureux poulpe allemand ou Pauline la poulpesse droguée au space cake ? Réponse dimanche soir, au bout de 10 minutes de match.

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6 juillet 2010 2 06 /07 /juillet /2010 09:44

alexander-rybak.jpgOn ne pourra bien longtemps cacher la parenté explosive (et presque indécente) entre Diego Lugano et Alexander Rybak , récent vainqueur de l'Eurovision. Dans un tout autre registre, l'issue tragicomique du quart de finale Uruguay - Ghana a interpelé les spécialistes de foot que nous sommes tous, y compris au delà d'un vécu qu'on peut juger insoutenable.


Comme toute épreuve morale peu évidente, c'est votre un guide spirituel qu'il fallait se tourner. Lecture matinale fut donc faite des textes sacrés.


Car une nouvelle fois le journal L'Equipe a dégainé la bonne réflexion au bon moment pour résumer le marasme et la gêne occasionnée par cette ignominie : "Espérons quand même que les enfants étaient trop fatigués par l'année scolaire qui s'achève pour passer leur première soirée de vacances devant la télé"
Espérons que les parents de ces mêmes enfants auront eu l'ouverture d'esprit de leur procurer l'édition de ce même journal datée du 20 juin dernier pour les aider pleinement à passer l'âge adulte.

Car en cette sombre période, Footu accuse.

La vraie affaire, ce n'est pas cette main de Luis Suarez qui aurait privé injustement le Ghana d'une demi-finale historique. Mais celle dont personne ne veut parler.


En effet, nous sommes dès à présent en mesure de vous révéler qu'un sinistre complot ourdi par la FIFA obligerait les arbitres de cette Coupe du monde...... à appliquer le règlement... Oui, vous avez bien lu.

Alors que nous n'avions, il est vrai, rien vu venir avec le carton jaune en cas de dépoilage du maillot pour fêter un but, la double peine pour les gardiens faucheurs d'attaquants transgéniques dans la surface de réparation, ni même la règle du hors-jeu qui est - soit dit en passant - contraire au vrai esprit du foot, voilà que l'inconcevable a finalement triomphé : lorsqu'un joueur fait une main dans la surface, il se prend carton rouge + péno contre son équipe. Affligeant.
Comment, en 2010, un arbitre peut-il encore décemment appliquer une règle prévue dans les lois du foot ?

Que je sache, M. Horacio Elizondo a eu la présence d'esprit intuitive de se servir de l'arbitrage vidéo lors de la finale 2006. Qu'est-ce qui empêchait M.Benquerenca , arbitre de cet Uruguay-Ghana, de siffler un essai de pénalité, trois lancers francs, ou un mulligan ? Certains proposaient même au contrevenant le peloton d'exécution, ou de lui planter un poteau de corner dans le "semejante sitio" (comme disent les andalous dans un élan d'espièglerie)

Le climax du cynisme et de la haine pure furent atteint dans jours qui ont suivi lorsque la FIFA décida arbitrairement, alors qu'une sanction d'un match de suspension était prévue dans pareil cas, de suspendre le joueur pour...... un seul match de suspension !!!!! Oui, vous avez bien lu...
Rendons hommage à un vrai gentleman comme Van Bommel (0 carton jaune en 28 attentats depuis le début du tournoi) qui sera injustement privé de finale si ces tricheurs de l'Uruguay venaient à l'emporter. Il verrait ainsi "l'homme par qui le scandale est arrivé" disputer le match final, la faute à la "clémence affligeante" qui fut accordée à Luis Suarez

"Et cette perspective, dégueulasse. Les tricheurs ont gagné. A l'avenir, tous les Suarez du monde auront tout intérêt à l'imiter"

Faire une main réflexe, se faire expulser, et provoquer un pénalty quasi-éliminatoire à la dernière seconde d'un match couperet, coulant ainsi le moral de son équipe entière déjà résignée à la défaite... personne n'aimerait être à la place des adversaires dans pareille situation !


Rigolax : avez-vous remarqué que le "son" du "bouton Vuvuzela" utilisé sur Youtube dit très distinctement : MEDINA CANTALEJO ? (véridique) Encore un putain de complot...
Dans la catégorie "Very dick"
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21 juin 2010 1 21 /06 /juin /2010 05:46

A l'évocation du scandale provoqué par ces enfants gâtés - pourris par le fric - envers les institutions stables et respectées du football français, on ne peut s'empêcher d'avoir mal à sa France éternelle.

 

Comment une petite dizaine de moujiks a-t-elle réussi à déstabiliser des décennies d'éducativité et de formations à deux milieux défensifs ?

bamba-triste.jpgA vrai dire, comme tout bon français, j'ai eu un sentiment de honte, et de peur. Peur que la France soit souillée à tout jamais du sceau de l'infamie et de l'incrédulité. Comment le monde allait-il se remettre de tels atermoiements ? Comment le monde allait-il pouvoir gérer la couverture de L'Equipe du 19 juin dernier ? Comment les parents du monde entier allaient-ils bien pouvoir expliquer à leurs enfants qu'un joueur international français - neuf et demi de surcroît - puisse intimer l'ordre à son supérieur hiérarchique de se faire sodomiser, de par son état de descendant légitime d'une professionnelle (actuelle ou passée, on ne sait) du sexe tarifé. Sans parler de la réaction de ses collègue-joueurs, pratiquant eux-mêmes le sexe tarifé (mais pas nécessairement avec l'ascendante au premier degré de leur supérieur hiérarchique)

Ce n'est qu'après avoir longuement repris mon souffle que j'entreprenais une descente dans l'enfer médiatique que vivait notre sport afin de vérifier, comme le répètent à l'envi tous les commentateurs éclairés depuis 48 heures, que nous sommes bien la
"risée absolue du monde entier"

Aussi étonnant que cela puisse
paraître, après consultation de diverses publications en ligne en langue anglaise, espagnole, portugaise, italienne, y compris parmi les plus réputées francophobes, peu voire pas d'entrefilets. Quelques articles tout au plus signalent le drame international en temps réel, suivi de maigres commentaires lapidaires, type "Anelka youpi" ou "Anelka bouuh !"
Bon, bien entendu, nos amis irlandais semblent suivre cela de près - mais peut-on franchement s'attendre à autre chose de la part d'un peuple aussi peu fair play - mais pour le reste rien qui ne dépasse la simple dépêche AFP

 

Quoi donc ? La France nous aurait-elle refait le coup de la crise de paranoïa narcissique ? Pensez-vous...


Bien qu'il soit difficile de faire entendre raison à un peuple accablé par la douleur. Bien qu'il semble peu compréhensible qu'une bande de sportifs millionnaires ultra-testostéronés puissent réagir de la sorte après une lourde et humiliante défaite lors d'une compétition somme toute assez triviale. La simple allusion à la Coupe du monde 1986 rappelle automatiquement les français (et le reste du monde) à l'affaire Saltillo qui impliqua la sélection portugaise, sur fond de dopage, problème de prime, problèmes de nanas, de sélectionneur incompétent, d'égos surdimensionnés, et même de grève de l'entraînement entre deux matchs de la part des joueurs pour protester contre un truc à la con... Franchement, on ne se souvient que de cela, pas vrai ?


Mais retournons à la vraie actualité brûlante. Peut-être en fait (et ce n'est que ma maigre hypothèse) que les médias internationaux n'en ont ABSOLUMENT RIEN A FOUTRE d'une simple histoire touchant un pays parmi tant d'autres, à l'heure où, pour certains d'entre eux, ils sont déjà suffisamment occupés à se passer les nerfs sur leur propre sélection.


Dois-je vous rappeler que l'Angleterre est au bord de l'élimination ? Que l'Italie vice-championne du monde en titre a réussi l'exploit de faire un nul contre la pire équipe du tournoi ? Que l'Espagne est quasiment au bord du gouffre ? Que l'Allemagne est passée en quelques secondes du statut de grand favori à celui grosse côte pour une élimination dès le premier tour ? Que les africains sont terrorisés par les résultats de leurs équipes ? Que le pays hôte s'apprête à vivre l'humiliation suprême de s'être fait sortir en deuxième semaine ?


Non, suis-je bête. Il n'y a qu'en France que de telles choses peuvent arriver. Tremblez, français, la planète entière nous regarde, et nous juge !


Encore un revers caché de cette merveilleuse exception culturelle française que le monde nous envie ?


 

Comme une bamba triste...



ps: et pendant ce temps, Grégory Havret finit deuxième de l' US Open de golf devant Tiger Woods et tous les favoris. Certain que l'ensemble des médias américains feront leurs gros titres dessus toute la semaine !

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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 09:35

Ils ont bon dos tous ces journalistes collabos surjouant la Cassandritude, prêts à bondir en cas d'éventuel succès. Qu'on le veuille ou non, l'élimination de l'équipe de France lors de ce Mondial 2010 - bien avant Domenech ou Escalettes - c'est avant tout la faute aux 35 heures (enfin, je crois, non ?)


Nul besoin de s'essayer à l'analyse technico-sociologique, tout a été dit depuis hier soir. Je retiens avec une pointe de malice la réflexion d'un gars sur RMC (RTL ?) qui disait avoir vu la France proposer un jeu de "cour d'école", et tout ce qui va avec. Délit de sale gueule contre l'homo de la classe included


morrissey.jpgEn me réveillant, je me suis remémoré la comparaison, pensant à ma récente expérience - assez courante, je vous l'accorde - de footeux du dimanche. Je jouais dans un City stade avec quelques ados en goguette. Au cours d'un cinq contre cinq, j'ai vécu l'improbable. Un gars de mon équipe récupère le ballon, dribble un premier joueur, provoque deux autres joueurs qu'il élimine assez facilement, puis se retrouve seul face au gardien totalement à la ramasse. Le gars pose le pied sur le ballon "à la Cantona dans la pub", puis repart en arrière dans notre (pseudo) surface de réparation. Au passage, il dribble tous les joueurs de sa PROPRE équipe avec force roulettes et coups du chapiteau pointu, puis tente une sorte de triple contact avec notre gardien qui, au bord du malaise vagal, s'affale par terre de rage.


Puis notre jeune idole de repartir de l'avant. Hop, un premier dribble, suivi d'un deuxième. Je viens de m'asseoir par terre en attendant qu'il ait fini. Aucun joueur des deux équipes ne fait mine de bouger, le gardien adverse a le dos tourné en train de parler à un de ses potes en scooter. Et c'est le moment de vérité, le dénouement de l'action magique, instant d'éternité, l'ultime face-à-face. Une frappe surpuissante est déclenchée à bout portant, l'issue paraît évidente.


Le mec RATE LE CADRE (mais alors, large en plus), et un éclat de rire général, mêlé à de la colère, se fait entendre sur tout le terrain. Puis le héros malheureux de se retourner vers ses coéquipiers d'infortunes : "Mais vous faites exprès, ou quoi ??? Vous étiez même pas démarqué, j'ai pas pu vous faire la passe !!!" (dans un français légèrement plus improbable). Fin de la partie. Durée totale : 3 minutes.


Et beinh j'ai un peu l'impression d'avoir vécu cela lors de France - Mexique


Malgré la courageuse tactique mise en oeuvre par Raymond Domenech , et le repositionnement génial de Nicolas Anelka au poste de défenseur central (j'ai eu peur par moment qu'il ne se trouve masqué par les panneaux publicitaires derrière les buts de Lloris , l'impression de cour d'école géante vidéosurveillée par des millions de téléspectateurs a eu du mal à passer.


Je me rappelle de matchs du GF38 - y compris cette saison - où attaquant a eu l'air plus motivé, où milieu offensif a eu l'air plus concerné, où défenseur latéral a eu plus volonté de faire "au moins semblant" de courir derrière l'adversaire qui filait au  but.


Trop payés ? Cela fait depuis 1927 qu'on entend ce genre d'accusations (et je doute du taux de rémunération des droits à l'image publicitaire en ce temps-là). Déconcentrés, démotivés, trop de pression "intrinsèque", manque de cohésion ? Mouarf... pas plus et pas moins que d'autres.


Juste l'impression d'avoir assisté à un moment totalement stratosphérique et inutile, comme si le diable s'était emparé du libre arbitre de certains. Un Ribéry en déambulateur effaçant  par miracle son défenseur, qui voit trois coéquipiers démarqués avant finalement de se décider à tenter cinq nouveaux dribbles et de se foirer dès le deuxième ; un Abidal en retard qui se dit qu'il vaudrait mieux tenter un tacle raté par derrière pour la forme ; un Anelka judicieusement placé dans le rond central à côté de la buvette ; un Evra qui se rend compte de la tragique méprise, il n'a pas Ferdinand et Vidic derrière lui pour le couvrir, au moment de perdre le ballon à 70 mètres de ses but ; un Gallas qui montre légèrement moins de conviction dans ses un-contre-un que dans son machage de chewing-gum pendant la Marseillaise. Ribéry et Anelka - encore - qui s'essayent (avec succès) au handisport sur chaque coup de pied arrêté.


Une soirée à ranger à côté de celles où certaines de vos connaissances ont essayé de tout donner avant que vous ne vous décidiez à les supprimer de votre répertoire téléphonique : "beinh Didier, pourquoi t'as lancé une bière du balcon / pourquoi t'as chié dans les géraniums / pourquoi t'as fait des doigts aux flics / pourquoi t'as montré ta bite à la petite soeur de François / pourquoi tu lui as jeté de la vodka dans les yeux puis allumé un briquet / pourquoi t'as défoncé la porte / pourquoi t'es monté sur la table et tu t'es jeté sur la chaîne hi-fi / pourquoi tu fais N'IMPORTE QUOI depuis le début de la soirée alors que t'as MEME PAS bu une goutte d'alcool ???????


Pour les Bleus comme pour notre déjà-futur-ex-pote, une réponse. Invariablement la même : "Je... je ne sais pas ce qui s'est passé..."


Nous non plus mais, au moins, on avait de la bière et des chips.



"90 minutes with you
Well, I would say no
Oh, people said that you were virtually dead
And they were so right"
(Régis Morrissey)



BOBINE AUTOUR DE LA FONTAINE





Panique dans les rues de Knysna

 

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15 juin 2010 2 15 /06 /juin /2010 23:03

Note aux lecteurs : ce billet est le 3ème - et dernier - chapitre du mystérieux "Da Footu Code" qui révèle le déroulement exact de la Coupe du monde - lien 1er chapitre - lien 2ème chapitre



CHAPITRE DERNIER

 

# HUITIEMES DE FINALE

 

Samedi 26 juin

 

- Mexique - Argentine : un match comme on les aime, à l'ancienne. Les argentins se disent qu'ils aimeraient bien en planter un en début de partie, histoire de, "au bon souvenir", "à vot' bon coeur", tout ça, machin... les mexicains "ouais mais bon, quand même, on a prouvé tellement en phase de poule, ça serait pépérité si on pouvait scorer avant la fin pour vous faire chier". Puis le match de s'emballer en prolongations, comme quatre ans auparavant. Le gars le moins technique de l'équipe décide de foutre LE but impossible d'une frappe improvisée de l'autre bout du terrain qui vient finir sa course dans la lucarne après avoir touché 5 fois les poteaux. L'Equipe titre "dernier Tango à Bloemfontein", là où France Soir se contente d'un laconique "Pépito chez les sombreros". Argentine 2 - Mexique 1 , après prolongations

      

- Angleterre - Ghana : un match comme on les aime, à l'ancienne. Les anglais rivalisent de techniques sioux et assomment un petit Ghana complètement amorphe. Procédant intelligemment en contre grâce à son seul vrai maître à jouer, Fabio Capello, l'Angleterre est presque sur le point de faire le break. Bon gestionnaire, le technicien italien fait sortir Rooney et Bobby Charlton pour les reposer en vue des quarts. Magie du football, le Ghana parvient à égaliser dans les arrêts de jeu, malgré un James impérial depuis le début de la partie. Dino Zoff s'ouvre un Moët & Chandon pour fêter ça.

On prend presque les mêmes et on recommence. Perte de balle défensive, débordement côté gauche, passe en retrait, demi-volée imparable dans la lucarne. Les anglais ne reviendront plus jamais. Performance atomique du grand Ghana. Plus qu'à attendre l'élimination de l'Espagne, et les médias commenceront enfin à se concentrer sur les vrais favoris de la Coupe du monde. Angleterre 1 - Ghana 2 A.P.

      

Dimanche 27 juin

 

- Allemagne - Slovénie : y a bien un truc qui a toujours fait peur aux allemands, c'est jouer une équipe de l'ex-Yougoslavie en 8ème de finale. Tremblant de peur, Podolski fout un doublé dès la première demi-heure. Puis encore tout palpitant de pression, Klose expédie une tête décroisée sur le tout premier corner du match. Le reste n'est qu'agonie lente, l'Allemagne ne s'en relèvera probablement jamais. Allemagne 3 - Slovénie 0

 

- Nigéria - Afrique du Sud : on se dit que la blague est finie, qu'on s'est bien marré, mais qu'à un moment, faut rentrer les chaises pliantes, les serviettes, les chouchoux, etc. Ne l'entendant pas de cette oreille, Parreira nous refait le coup de Fort Alamo, et amène tout le monde jusqu'aux tirs au but. Juste le temps de confirmer que 50 000 vuvuzela allumés en même temps ne font pas DU TOUT le même bruit qu'aucun, le pays organisateur s'envole vers une qualification historique. Nigéria 0 - Afrique du Sud 0 : 1-3 TAB

 


scary-movie-5.jpgLundi 28 juin

 

- Pays-bas - Slovaquie : au bout de 10 minutes d'attaque-défense, le spectateur même peu averti se dit qu'on va droit à la boucherie. Quatorze occasions franches plus tard, il se pourrait tout de même qu'on se marre un bon coup avec Arjen Robben dans le rôle de Jacques Villeret . 88ème minute, sur l'action la plus anodine de tous les temps, après une perte de balle incompréhensible de Hamsik , la Hollande finit pourtant par trouver la faille. Ouf ! Pays-bas 1 - Slovaquie 0

 

- Brésil - Chili : alors qu'en 1998, la rencontre - au même niveau de la compétition - fut assez équilibrée (4-1), la version 2010 du duel fratricide (entre cousins) accouche d'un match franchement accroché (3-0 à la mi-temps). Luis Fabiano est déclaré par KO meilleur buteur de la compétition. Sinon RAS. Brésil 5 - Chili 0

 

Mardi 29 juin

 

- Italie - Danemark : le vice-champion du monde en titre nous la joue "mauvaise humeur", et snobe totalement la partie. Offensifs, joviaux et plutôt agréables à voir jouer, les italiens nous gratifient du plus gros point d'interrogation du tournoi, une incongruité malvenue. Italie 2 - Danemark 0

 

- Espagne - Portugal : Première très bonne surprise du Mondial au vu du niveau de jeu proposé, les deux protagonistes font plaisir au monde entier (et les gros plans réguliers sur les lèvres charnues de Ronaldo n'y sont pas étrangers.) On croit à un exploit intersidéral des "homies" de Cricristiano qui mènent à l'heure de jeu. Mais deux nouveaux buts donnent finalement raison aux bookmakers : l'Espagne passe le piège lusitanien en réussissant à faire ce qu'ils attendaient d'eux-mêmes... jusqu'à quand ? Espagne 3 - Portugal 2

 

 

# QUARTS DE FINALE

 

Vendredi 2 juillet

 

- Pays-bas - Brésil : le résultat semblant terriblement évident, les sites de paris en ligne ne proposent que le choix entre "victoire totale / petite victoire / victoire en prolongo / qualif aux tirs au but". Fallait jouer "1", avec handicap sur le nom du buteur. Une frappe de loutre et puis s'en va. Pays-bas 0 - Michel Bastos 1

 

- Argentine - Ghana : tout le monde a bien refait les calculs, c'est bien la 3ème fois à peine qu'un africain tente de percer le coffre-fort des quarts de finale. Manque de pot, en face c'est l'Argentine, et les "pays civilisés" ne sont pas d'humeur à se laisser marcher sur les couilles par des faire-valoir (enfin, géopolitiquement grosso merdo). Avec l'aide de l'arbitre, et malgré la sortie inquiétante de Lionel Messi sur blessure, l'Argentine s'en sort plus ou moins miraculeusement. Le Ghana n'aura même pas pu tenter un début de truc. Frustrant, mais comme d'hab. Monde de merde. Argentine 2 - Ghana 0

      

Samedi 3 juillet

 

- Afrique du Sud - Allemagne : le contrat étant rempli pour le pays hôte, reste à disputer un match exhibition contre la première vraie équipe rencontrée pour idéalement finir son parcours. Un but dans chaque mi-temps, trois joueurs qui exécutent un tour d'honneur au moment de leur remplacement, une chouette ambiance, quoi ! Joachim Low s'en recoiffe de bonheur. Afrique du Sud 0 - RFA Old School 2

 

- Italie - Espagne : LE match dont tout le monde se souviendra dans 50 ans. Engagé, âpre, tendu, heurté, insubmersimse (enfin grosso merdo). Le match devient soudain irrespirable quand l'arbitre désigne le point de pénalty pour les espagnols au bout du bout des arrêts de jeu. Huit minutes de pourparlers et d'escroquerie verbale (+ un gros paquet de maraboutage en série du point de pénalty et du ballon), David Villa nous fait une "Raul 2000". Trente minutes d'acharnement thérapeutique, d'occasions immanquables, et un carton rouge de chaque côté, puis la séance de tirs au but de toute une génération de commencer. Les deux premiers espagnols ratent, les deux premiers italiens cadrent, puis Pirlo et De Rossi remettent les équipes à égalité. Après un nouveau raté espagnol, on pense le dernier tireur capable d'envoyer son équipe dans le dernier carré. Que nenni. Neuvième série, ratage monstrueux à mi-chemin entre une Bruno Bellone et une Zidane 2006, qui se transforme finalement en Landreau . Italie 0 - Espagne 0 : 6-5 TAB

      

vuvuzela.jpg# DEMI-FINALES

 

Mardi 6 juillet

 

- Argentine - Brésil : contrairement à l'opinion nettement répandue, les oppositions entre les deux rivaux sud-américains historiques accouchent plus que souvent de parties insipides (second tour 1990), si ce n'est complètement catastrophiques (second tour 1978). Pour cette affiche inédite à ce stade de la compétition, l'Argentine part pied au plancher et étouffe la Seleçao (prononcer : "Xéléxaaöaöaaöss"), puis finit logiquement par ouvrir le score. Dans le deuxième set, Dunga décide de faire rentrer en jeu tous les artistes de son banc, tentant le vieux coup du "foot champagne qui marche jamais sauf sur un extrême malentendu". Coaching mistral gagnant pour le Roger Lemerre brésilien qui voit son équipe égaliser. Direction les prolongations !

 

Mercredi 7 juillet

 

- Allemagne - Italie : revival du glorieux - quoique surcôté - Italie/RFA 1970, ou de la purge (surcôtée) de 2006 ? Il ne faudra que dix minutes aux allemands pour réécrire l'histoire, et enfin sembler faire basculer le destin de leur côté. Malgré une première égalisation italienne (surcôtée), Klose permet aux siens d'imprimer leurs pattes sur la rencontre. Dans le sombre tumulte des vuvuzela vengeurs, l'arbitre accorde pourtant un énième pénalty foireux aux transalpins qui se font plaisir, et envoient les 11 acteurs (+ les 11 joueurs allemands) en prolongations. 30 minutes qu'on imagine tumultueuses et magistrales (mais totalement surcôtées)

      

Ce n'est point l'envie qui me manquait de vous narrer la suite, encore faut-il penser à toutes les pressions qui s'exercent sur moi en ce moment. Le monde est-il prêt à entendre la triste vérité ? Puis-je tout vous révéler, et vous laisser ainsi, face à une si grande révélation ?

 

Footu ne désirant pas endosser toute la responsabilité d'un tel acte, le résultat final ne vous sera malheureusement pas dévoilé

 

... et pourtant...

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15 juin 2010 2 15 /06 /juin /2010 09:47

 

Parfois la petite histoire rejoint la grande, celle avec un grand "A". Sans crier gare, la foudre d'une statistique imparable vient frapper le destin fabuleux d'un joueur d'exception qui, sans s'y vraiment le réaliser, a accompli ce que tant avant lui n'ont jamais pu caresser.

Thierry Henry s'est préparé avec sérénité à entrer dans l'Histoire du football en devenant, ce vendredi face à l'Uruguay, le premier joueur à disputer quatre Coupes du monde sous quatre tuniques différentes.

Il n'avait pas encore 20 ans lorsque, en 1998, il avait contribué à faire de l'Italie bis, finaliste, une des bonnes surprises du Mondial. Entré en jeu face à l'Afrique du Sud lors du premier match de poules, Thierry Henry avait été titularisé lors des deux suivants, avant de rester sur le banc le reste de la compétition au profit d'attaquants plus réalistes.

dejan-stankovic.jpgQuatre plus tard, c'est sous la bannière de la France-Fiasco que le joueur d'Arsenal avait disputé la Coupe du monde 2002. Mais en Corée du sud, la désillusion avait été grande, avec trois quasi-défaites en autant de rencontres du premier tour, et un carton rouge pour l'honneur.

Après le retour héroïque de l'idole et sa prise de pouvoir en fin de qualifications, c'est cette fois sous les couleurs de la Zidanie qu'Henry réalisera une compétition hallucinante, remportant son deuxième titre de champion du monde en huit ans.

Séparée de Zidane depuis juillet 2006, la France (a.k.a. la France française) dispute donc en Afrique du Sud son tout premier Mondial. Avec toujours l'inusable Henry à la baguette. «Je suis content d'être le premier joueur à disputer quatre Coupes du monde sous quatre drapeaux différents. Mais c'est surtout un jour historique pour le football français. C'est une motivation supplémentaire», confiait l'intéressé en conférence de presse, samedi.

Cette fois-ci, pas question en effet de faire de la figuration. La qualification directe validée par la France face à l'Irlande a donné faim au joueur. "Avec ce qu'on a montré dans les qualifications, l'objectif est de remporter le tournoi. C'est possible, même si on a un effectif difficile"

Pour sortir du groupe A, les hommes de Raymond Domenech s'appuieront sur ce qui a fait leur force en qualifications : une défense de fer et une attaque efficace. "
Nous sommes une équipe très dangereuse : nos relances sont très rapides, nous sommes compacts défensivement, et nous mettons du déodorant", rappelle avec une pointe d'excitation le joueur, désormais remplaçant. "Notre premier objectif est de bloquer le jeu et après, il faudra utiliser la moindre occasion pour punir manuellement leurs erreurs." 

Douze ans après sa première phase finale, Thierry Henry connaît les recettes d'une Coupe du monde réussie. Pour lui, la première consiste à faire abstraction des éventuels bouleversements géopolitiques pour tracer sa route. Et marquer l'Histoire...

Une information que certains mettent déjà en parallèle avec une autre performance hallucinante. Celle du joueur serbe Dejan Stankovic qui, en entrant en jeu face au Ghana, aura joué avec trois sélections totalement différentes en Coupe du monde : La Serbie Yougoslave, la Serbie-Montenegro puis la Serbie. On attend avec impatience la première participation de la Serbie-Serbie en 2014...

 

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13 juin 2010 7 13 /06 /juin /2010 21:56

A l'occasion de cette coupe du monde, nous vous dévoilions avec le "Da Footu Code" une série de "révélations" (et non pas de vulgaires "paris sportifs" comme j'ai pu l'entendre, de-ci de-là). Comme vous l'aurez sûrement remarqué, les scores révélés par notre blog étaient étrangement exacts pour la première journée de compétition (1-1 et 0-0). Vous aurez de même remarqué que dès le deuxième jour, la vérité du terrain a semblé infirmer ces révélations.

oeil-complotL'oeil naif et peu averti aura tôt fait de penser que nous nous étions trompé. Que nenni !


Forcément avertie par des personnes mal intentionnées, la FIFA a intentionnellement influé sur le score des matchs suivants afin de nous discréditer, et tuer tout début de rumeur dans l'oeuf. Intelligemment fait de leur part, mais l'essentiel est ailleurs. Toutes les tendances rapportées furent confirmées : Afrique du sud crédible, Serbie catastrophique, Ghana prometteur, Argentine friable, Algérie à la ramasse, Etats-unis accrocheurs, Allemagne à l'ancienne...


Alors, au delà des simples scores, avalez la pilule bleue, et voyez la réalité telle qu'elle doit être perçue. Vous pouvez pleurer autant que vous le voulez, la Nouvelle-Zélande ne remportera JAMAIS (sans erreur) la Coupe du monde, jamais... 

La suite de la compétition, nous la connaissons. Mais vous, êtes-vous prêts à l'entendre ? (pour plus d'infos sur la "cause", c'est toujours par , puis par , et n'hésitez pas à nous envoyer un mail avec votre numéro de carte bleue, ou un chèque mandat postal par notre intermédiaire au Kirghizistan )

 


DANS LA SERIE "LES STATISTIQUES QUI FONT FROID DANS LE DOS"

 

- l'Uruguay est la seule équipe menée au score à la mi-temps (1-2) à finalement avoir remporté une finale de la Coupe du monde (1930) : hasard ou coïncidence ?

- sur les 11 finalistes (seulement) que la Coupe du monde a connu, CINQ n'ont eu que deux buteurs différents : Tchécoslovaquie (Puc / Masopust), Suède (Liedholm et Simonsson), Angleterre (Hurst / Peters), Pays-bas (Neeskens / Nanninga), France (Zidane / Petit). Hasard ou coïncidence ?

- en cas de finale Brésil - Allemagne, ce serait le 100ème match (record partagé) en Coupe du monde de ces deux équipes, mais à peine leur 2ème confrontation en 19 éditions.

- au grand jeu " Ryder Cup experience", l'Europe mène 40 à 29 contre l'Amérique du Sud aux buts cumulés en finale de Coupe du monde. Aux buts cumulés pour les vainqueurs, l'Amérique du Sud mène par contre 26 à 23 contre l'Europe. Hasard ou...... (comment ça tout le monde s'en fout ?)

 


Pour ceux qui auraient raté le match d'ouverture

 

 

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11 juin 2010 5 11 /06 /juin /2010 09:21

Je vis avec un gros dossier depuis plus de 10 ans. Le genre de truc un peu gênant que t'évites de sortir, même tout bourré lors d'une soirée "mega ambiance / delirium tremens et petits-fours". Le genre de connerie qui, invariablement, peut te gâcher une réputation (pourtant plus à refaire). Ainsi, je le redis une dernière fois devant mes juges, tout ceci est la plus stricte vérité vraie (d'ordre véridique)


playstation-coupe-du-monde-1998.jpgLes faits remontent à juin 1998. Téléspectateur assidu du Mondial français, je décide de regrouper mes maigres économies afin de m'acheter "Coupe du monde 1998" sur Playstation (on ne se doutait alors à l'époque que la décennie suivante nous gratifierait d'une Playstation 2, puis 3, puis 3GS Custom Modified). Sur le papier, que du basique, un jeu reprenant le moteur des jeux vidéos "FIFA" avec le calendrier exact et toutes les équipes de la Coupe du monde.


Enfin, pas tellement les joueurs exacts que cela puisque, exemple parmi tant d'autres (mais qui aura son importance), Ibrahim Ba était titulaire dans le jeu en lieu et place d'Emmanuel Petit (on se remémore au passage l'existence du premier, tragiquement disparu aux alentours de la même époque)


Le lendemain de mon achat, je me lève du réveil du conquérant prêt à "bouffer la life à pleine dent", allume la console, et entame un mode "Coupe du monde" avec mon équipe de toujours : la France (bon, en fait, c'est la Thailande , mais pour les besoins du jeu...)


Les Bleus venaient, au moment des faits, de se qualifier brillamment pour les huitièmes de finale, et allaient affronter le Paraguay du terrible José-Luis Chilavert . Pour coller au plus près de la réalité, je décide de respecter les scores exacts - pas forcément avec les mêmes buteurs - des trois premières rencontres, à savoir : 3-0 contre l'Afrique du Sud, 4-0 contre l'Arabie Saoudite, et 2-1 contre le Danemark (bon, j'avoue avoir refusé de me prendre un but contre le Danemark, gagnant d'un presque identique 2-0)


Hasard du jeu, je suis amené à affronter le Paraguay, équipe surprise du tournoi qui, si elle pouvait briller dans la réalité, venait tout de même de sortir d'une poule virtuelle entre l'Espagne, le Nigéria et la Bulgarie. Mais le hasard faisant bien les choses, je les prends... comme ce serait le cas pour la France, le lendemain.


Je crois les avoir étrillé d'un 6-0 après avoir ouvert le score en fin de 1ère mi-temps par Thierry Henry (no comment). On ne savait alors que les Bleus auraient pu prendre un chemin identique si le score fût ouvert à ce moment du match.


En quart de finale, selon toute logique, je rencontre l'Italie. Maitrisant mal le jeu, et me confrontant à mon premier adversaire tenace, la rencontre accouche d'un maigre 0-0. Je finis par l'emporter aux tirs au but à l'issue d'une série totalement foirée de part et d'autre.


En demi, je me prends une équipe en blanc et rouge, LA grosse surprise du tournoi, à savoir : l'Angleterre. Après une 1ère mi-temps bourrée d'occasion où je ne cesse de frapper au but, sans résultat, les Trois Lions finissent par ouvrir le score grâce à Shearer juste après le repos, sur une grosse couille de ma défense. Sur un petit miracle, je réussis à combler mon retard, puis à prendre l'avantage (par deux attaquants, je vous rassure), et me dirige tout droit vers la première finale mondiale - certaine virtuelle, mais tout de même - pour l'équipe de France.


Sauf bug, je pense que le jeu amène invariablement le Brésil en finale, si le joueur n'a pas eu l'opportunité de les rencontrer avant. Dont acte : Stade de France, Saint-Denis , 12 juilet 1998 - France - Brésil


Ne rencontrant aucune difficulté, et m'étant grandement perfectionné au cours de la compétition, je domine les débats. Sur une frappe totalement improbable, mon Zidane met un but, son premier du tournoi. Dès l'action suivante, sur une occasion dont je n'ai aucun souvenir, ce même Zidane inscrit son deuxième but, et je prends donc un avantage qui m'a tout l'air d'être définitif.

Durant la seconde période, Ibrahim Ba , étrangement avancé, vient aggraver le score. France 3 - Brésil 0

 
Je me précipite vers mes parents : "Rooh, vous devinerez jamais ! J'ai gagné 3-0 avec la France contre le Brésil". Sentence familiale : "tu prends vraiment tes désirs pour des réalités, ils vont se faire taper dès demain contre le Paraguay"

Ayant tout juste le temps de raconter l'anecdote à un vieil ami de l'époque (Loic, si tu m'écoutes), l'histoire disparaît, puis s'efface, à mesure que la France construit inexorablement son parcours victorieux.


C'est bien des semaines plus tard (août 98 ?) que je me remémore la partie, et tente de lancer quelques balises de détresse : "vous vous rappelez mon 3-0 contre le Brésil ?... non ?... laissez tomber..."


J'ai très souvent retenté l'entreprise qui se révéla impossible, si ce n'est franchement désastreuse : France - Italie avant Euro 2000 : 3-0 pour l'Italie ; Marseille - Parme avant finale de l'UEFA en 99 : 2-1 pour Marseille en prolongations.

Jusqu'à aujourd'hui, et cette énième tentative de décodage borgésien et semi-automatique de l'Histoire

 



FRANCE - URUGUAY , sur PES 2010 , PC : 10 juin 2010


Déjà, je tiendrai à dire à toutes mes connaissances qu'à une heure pareille, je TRAVAILLE, mais que là, pour les besoins de la science, le devoir avant tout, etc, etc, j'ai lancé une partie (pardon aux familles, tout ça, machin)


Toujours pour les besoins de l'expérience, je reconfigure l'équipe en 4-3-3 dans une hypothèse de travail Domenechienne de base, à savoir : Lloris - Evra (cap), Abidal , Gallas , Sagna - Malouda , Toulalan , Gourcuff - Ribéry , Anelka , Govou


J'vais pas vous faire un report du match (quoique j'en serai capable), mais GROSSO MERDO, ça fait 0-0 à la mi-temps, malgré une très grosse occase uruguayenne sur coup franc décalé (suite à une grosse faute d'Evra, carton jaune)


Tout le reste de la partie, y a quelques bonnes occasions, dont une tête de Govou (ou Malouda, je sais plus) claquée en corner. 60ème et quelques minutes de jeu, je sors Govou au profit de Henry.


70ème : décalé ans une étrange position de couloir droit, Henry déborde son vis-à-vis et lance une merveille de centre sur la tête d'Anelka totalement démarqué qui smashe d'une tête droit dans les buts.


Sortie de Gourcuff au profit de Diaby.


79ème : ééééénorme transversale Uruguayenne... on croit au but, mais non.


Quelques énormes occasions plus tard de chaque côté, l'arbitre siffle, la France remporte son premier match du tournoi !! (pourquoi j'y crois pas une seconde en écrivant ça ??)

 

 



OU COMMENT BIEN FINIR UN ARTICLE QUI COMMENCE MAL AVEC DES STATS ET DU CUL



J'essaye de placer un truc depuis 10 articles (sans succès) sur l'importance de l'hémisphère sud. Y a déjà eu 5 Mondial disputé en ces latitudes : 1930 - 1950 - 1962 - 1978 et maintenant 2010


Sachant que la France n'est jamais arrivée à se qualifier pour le 2ème tour les deux fois où elle y participa (30 et 78), combiné à la théorie de la "Poule de la mort", combiné à la théorie du mondial 1966 (non-sortie du groupe en compagnie du Mexique, Uruguay et pays organisateur), combiné au fait qu'on a jamais battu l'Uruguay au Mondial, combiné au fait que Domenech considère que "le terrain est le même pour tout le monde" (allez dire ça à un adversaire de Rafael Nadal quand il le joue sur terre battue), et qu'ils ne sont même pas allés le reconnaître de nuit (comme en 2002), on peut raisonnablement considéré qu'on est dans la merde...


Quand on pense que de son côté l'Uruguay est mega successful les années "0" (victoires en 1930 et 1950, demi-finale en 1970, deuxième tour en 1990).........


Ah, et pour ce que je vous avais promis, vu que je suis pas arrivé à choper une photo de Jude Cissé , je vous mets ceci à la place (allez directement aux 15-20 dernières secondes)

 

 

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9 juin 2010 3 09 /06 /juin /2010 16:15

Note aux lecteurs : ce billet est le 2ème chapitre du mystérieux "Da Footu Code" qui révèle le déroulement exact de la Coupe du monde - lien 1er chapitre



CHAPITRE 2


Mardi 22 juin :


- France – Afrique du Sud /// Mexique – Uruguay : seul le pays organisateur ayant déjà remporté un match dans le groupe, toute victoire paraît qualificative. Par contre, en cas de match nul, il faudra sortir la calculatrice. Le Mexique fait le trou dès l'entame, et semble avoir validé son ticket.


Pleine d'enthousiasme, l'Afrique du Sud fait quant à elle exulter ses supporters vu le niveau de jeu fourni. Manque la réussite. Tout le contraire de la France qui, avec un brio tout italien, catapulte une frappe peu dangereuse non-cadrée dans les buts Bafana Bafana (bafana)


Rien ne change jusqu'aux ultimes secondes et ce double pénalty. Le premier ne change pas grande chose à la donne, tandis que le second renvoie l'équipe de France chez elle, et l'Afrique du Sud au septième ciel... le pays s'évite en tout cas la honte de devenir le tout premier organisateur à ne pas passer les poules. De son côté, Raymond Domenech avait "déjà tout prévu", et prépare sereinement l'Euro 2016. France 1 - Afrique du Sud 1 /// Mexique 2 - Uruguay 0


Groupe A

1) Mexique 5 pts - +1 (4 buts)

2) Afrique du Sud 5 pts - +1 (3 buts)

-------

 3) France 3 pts

4) Uruguay 1 pts




da vinci code tom hanks- Nigéria – Corée du Sud /// Argentine – Grèce : face à une Corée du Sud qui n'a plus rien à jouer, le Nigéria s'en donne de nouveau à coeur joie, et réalise son deuxième festival offensif du tournoi. La situation est en revanche plus compliquée pour les argentins qui n'arrivent toujours pas à trouver leur jeu, d'autant que les Grecs, en cas de victoire, obtiendraient un ticket inespéré pour le tour suivant.


D'une frappe impossible, Veron vient doucher les espoirs de ses adversaires en début de deuxième période. Dans l'immédiateté du but, la Grèce égalise, et entame une course contre la montre. Course fatale, mais pas de tout repos pour une Argentine amorphe quoique heureuse de s'en tirer à si bon compte, vu le nombre effrayant d'occasions concédées à faire pâlir de jalousie le GF38. Nigéria 3 - Corée du Sud 1 /// Argentine 1 - Grèce 1



 

Groupe B

1) Nigéria 7 pts

2) Argentine 5 pts

-------

3) Grèce 4 pts

4) Corée du Sud 0 pts




Mercredi 23 juin :


- Angleterre – Slovénie /// USA – Algérie : alors qu'anglais et slovènes se font des politesses polies (de manière courtoise), et que les tabloids d'Albion rivalisent de remarques géographiques brutales (ex: "Fuck Czechoslovakia !"), les deux meilleurs amis du monde se font une biscotte pour la 3ème place du groupe. A la tunisienne, l'Algérie pense l'emporter, jusqu'à l'égalisation de Bradley dans les arrêts de jeu. Moins de 100 secondes plus tard, Donovan rénove tout seul la station Barbès Rochechouart d'une frappe somptueuse. Angleterre 1 - Slovénie 1 /// USA 2 - Algérie 1



Groupe C

1) Angleterre 7 pts - +3 (6 buts)

2) Slovénie 7 pts - +3 (5 buts)

-------
3) USA 3 pts

4) Algérie 0 pts




- Ghana – Allemagne /// Australie – Serbie : ayant totalement oublié que la compétition venait de débuter, les serbes découvrent avec stupeur qu'ils vont affronter l'Australie non pas en rugby, mais bel et bien en football. Auteur d'une prestation convaincante de "Priscilla folle du desert", la Serbie réussit son coup, en se prenant 3 pions de la part des Wallabies hilares, mais enchantés de la référence. Trouvant inconvenant d'avoir à éliminer l'Angleterre si tôt dans la compétition, l'Allemagne récupère la première place sur un but inintéressant. Ghana 0 - Allemagne 1 /// Australie 3 - Serbie 1


Groupe D

1) Allemagne 9 pts

 2) Ghana 6 pts

-------

3) Australie 3 pts

4) Serbie 0 pts





Jeudi 24 juin


- Italie – Slovaquie /// Paraguay – Nouvelle-Zélande : au cours d'un remake crypto-gay de Twilight Tentation  2, l'Italie et son Robert Pattinson d'Alberto Gilardino nous refont le vieux coup de l'abstinence comme valeur socio-positive contre des Slovaques qui n'en demandaient pas tant. De son côté, la Nouvelle-Zélande sort de son vieux complexe "personnage jaune tout moche sur console en 8-bit", et prend son premier point de la compétition. Italie 0 - Slovaquie 0 /// Paraguay 1 - Nouvelle-Zélande 1



Groupe F

1) Italie 7 pts

2) Slovaquie 5 pts

-------

3) Paraguay 2 pts

4) Nouvelle-Zélande 1 pts

 

 


new_zealand_story.jpg- Danemark – Japon /// Cameroun – Pays-bas : grosse pression sur le sélectionneur japonais qui, malgré un zéro pointé, espère toujours récupérer une place de meilleur troisième sur tapis vert, "l'objectif sui generis étant une place affinitaire en demi-finale". Au même instant, un trafic de crack est démantelé dans un township de Soweto. No comment. A peu près dans le même "mood", Paul Le Guen espère bien faire parler la poudre, et tente une "feinte à Jack" absolument imparable, à savoir "jouer la défense à outrance pour punir mentalement la meilleure attaque du tournoi". Logiquement démoralisés, ceux-ci devraient s'effondrer, et accepter la supériorité de leurs adversaires en conférence de presse. Bingo, cela fonctionne plutôt bien. Danemark 1 - Japon 1 /// Cameroun 0 - Pays-bas 0



Groupe E

1) Pays-bas 5 pts (+2)

2) Danemark 5 pts (+1)

-------

3) Cameroun 4 pts

4) Japon 1 pts




Vendredi 25 juin


- Portugal – Brésil /// Corée du Nord – Côte d’Ivoire : pour la première fois depuis un quart de finale de la World Cup 94, le Brésil nous fait le coup du "joga bonito", et pilonne au fléau d'arme son péon d'adversaire. Dans le même temps, la Côte d'Ivoire se régale et remet le couvert plusieurs fois. Au quart d'heure final, Cristano Ronaldo sort sur cassage d'ongle, et laisse sa place à Almeida. Moins de dix minutes plus tard, le même expédie une demi-volée dans les filets brésiliens, tandis qu'en face la Corée du nord sauve à nouveau l'honneur. Action conjuguée et théories des fluides, le Portugal passe. Sven-Goran Eriksson demande l'asile politique à la Côte d'Ivoire avant de se rendre compte que c'était le pays dont il était déjà sélectionneur. Brésil 3 - Portugal 1 /// Corée du Nord 1 - Côte d'Ivoire 3


Groupe G

1) Brésil 9 pts

2) Portugal 4 pts - +1

-------

3) Cote d'Ivoire 4 pts - +0

4) Corée du nord 0 pts




- Espagne – Chili /// Suisse – Honduras : la Rojamanschaft décide de remettre les compteurs à zéro en étrillant le Chili. Torres et Villa deviennent l'espace de 20 minutes les "deux plus grands joueurs de la plus grande équipe de tous les temps". Rien d'inhabituel, jusqu'aux quarts. Flamboyant et généreux, le Honduras décide pour sa part de rendre lui-même l'or des juifs en écartant les Suisses encore touts héberlués de la vivifiance du contenu footbalistique sus-proposé (derechef). Le lendemain, les éditorialistes et blogueurs du monde entier s'interrogent encore sur l'utilité de faire systématiquement la blague sur "écarter les Suisses". Santana , Gorillaz et The Klaons les soutiennent dans la démarche. Espagne 3 - Chili 0 /// Suisse 1 - Honduras 2



Groupe H

1) Espagne 7 pts

2) Chili 6 pts

-------

3) Honduras 3 pts

4) Suisse 1 pts




Suite et fin dans très peu de temps !




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8 juin 2010 2 08 /06 /juin /2010 16:03

EXCLUSIF ! BREAKING NEWS ! (bon, ça, c'est fait) Je possède dans cette enveloppe la preuve irréfutable et définitive que l'équipe de France ne passera pas le premier tour. Rien à voir avec le niveau de jeu, ni la formation tactique, ni les joueurs. La raison est tout autre. Terrifiante.


Cette nouvelle théorie que vous livre une nouvelle fois FOOTU en exclusivité mondiale avant la Coupe du monde, sobrement appelée "théorie de la poule de la mort", fait appel au constat le plus factuel, le plus trivial.


poule-de-la-mort.jpgAprès moultes recherches en bibliothèques, nous nous sommes rendus compte que l'équipe de France avait disputé douze phases finales de Coupe du monde, dont dix l'ont été dans un système de poule (ou groupe). A savoir, quatre équipes s'affrontant une fois chacune (ou pas, 1954) pour déterminer les deux meilleures (ou pas, 1986) qui passeront au tour suivant.


Sur ces 10 phases de "poule", la France s'est qualifiée à cinq reprises, et fut éliminée cinq fois. Soit un magnifique 50-50 des familles.


Mais une analyse plus poussée du sujet nous apprend avec horreur qu'au delà de l'amusant "fifty fifty ", la France a connu un destin IDENTIQUE !!! Lequel, me direz-vous...


Uruguay 1930, première édition du Mondial, la France, créatrice de l'épreuve, est placée dans la poule 1 afin de disputer le match d'ouverture. Après une lutte acharnée contre l'Argentine, les Bleus doivent pourtant se résoudre à l'élimination dès cette phase.


1954 : seize ans après avoir disputé sa dernière Coupe du monde, vingt-quatre ans après 1930, la France est de nouveau placée dans la Poule 1. Une défaite plus tard face à la Yougoslavie, et un même résultat : élimination dès le 1er tour.



1966 : huit ans après la glorieuse campagne suédoise des Kopa - Fontaine - Piantoni , la France hérite de la Poule 1 du pays organisateur. Deux sympathiques défaites permettent d'évacuer le stress d'une non-qualification pour le 2ème tour.


1978 : Platini et sa bande pouvaient beaucoup de chose, mais assurément pas prévoir que le tirage au sort allait, une nouvelle fois, les mettre dans la Poule 1 avec l'Argentine et l'Italie. Malgré une victoire à la cool contre la Hongrie avec des maillots de cricket, retour exprès à Paris sans passer par la case 2ème tour.


2002 : champions du monde en titre et dieux de l'Olympe, les Bleus se ramènent en Asie prêts à bouffer le match d'ouverture à pleine dent, et cette misérable Poule 1 en compagnie de l'Uruguay, du Danemark, et du... mmhh.. ahahah... Sénégal . Puis "On est dans l'avion, on est dans l'avion" crieront les résistants de la première heure (dès le 13 juillet 1998)


2010 : la bande à Domenech touche le "Jackpot" et se retrouve dans...... la POULE 1 !!!!!!!



Les cinq autres éditions (1958, 1982, 1986, 1998, 2006), la France se trouvait (chronologiquement) dans les poules 2 / 4 / 3 / 3 et 7, et CHAQUE FOIS, elle est passée au second tour... pour finalement se retrouver dans le dernier carré.


Certains y verront un hasard, une boutade, un non-événement. Pourtant.


Si nous faisons le compte des 5 éditions "Poule A", on arrive à :


- 3 victoires / 2 nuls / 9 défaites - 14 buts marqués ; 18 encaissés



Si maintenant on fait le compte des 5 éditions "hors poule de la mort", on arrive à :


- 9 victoires / 4 nuls / 2 défaites - 34 buts marqués ; 15 encaissés



Toujours du hasard ? Et si, comme l'avait dit Footu dès le tirage au sort, LE groupe de la mort, cétait bien la Poule A ?!




chien-loutre.jpgDans un prochain article, si la France se qualifie quand même, nous vous expliquerons pourquoi cette théorie était tout de même parfaitement valide, et que Domenech est responsable de l'ouverture d'une faille spatio-temporelle avec ses amis lémuriens et chien-loutre




<--- un chien loutre un rien louche

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